Professeur

Biographie
Ph.D., histoire, UQAM
Jean-Philippe Garneau est spécialiste de l'histoire du droit, particulièrement pour la société québécoise d'avant 1867. Il possède une formation en droit (baccalauréat complété à l'Université de Montréal) et en histoire (Université Laval). Aux cycles supérieurs (Université du Québec à Montréal), ses recherches ont porté sur l'histoire sociale du droit et de la justice en Nouvelle-France et sous le régime britannique. Il a adopté une approche plus culturelle du juridique à l'occasion d'un stage postdoctoral réalisé au Centre interuniversitaire d'études québécoises de l'Université Laval. Engagé en 2006 au département d'histoire de l'UQAM, il enseigne principalement l'histoire du Québec et du Canada avant 1867. Il est membre du Centre d'histoire des régulations sociales de l'UQAM et du Centre interuniversitaire d'études québécoises (UQTR et Université Laval). Ses plus récentes préoccupations portent sur la gestion de la diversité culturelle au sein de l'Amérique du nord britannique.
Intérêts de recherche
Jean-Philippe Garneau se consacre à l'histoire sociale et culturelle du droit et de la justice. Il a exploré différentes facettes du rapport qui s'est tissé entre le droit et la société québécoise à l'époque coloniale. Aux études supérieures, il s'est penché sur les significations du recours en justice dans la société montréalaise, de même que sur les fonctions sociales de la pratique successorale des familles paysannes du XVIIIe siècle québécois. Dans la foulée d'une recherche post-doctorale, il s'intéresse maintenant au rôle social et culturel des professionnels du droit sous le régime britannique. En ciblant le travail d'hommes de loi comme les avocats, il cherche entre autres à comprendre la dynamique interculturelle qui se crée et évolue au sein de l'appareil judiciaire après la Conquête britannique. Ces travaux permettent aussi de cerner la part que prennent le droit et la justice dans la régulation du pluralisme culturel au sein de la société québécoise au tournant des XVIIIe et XIXe siècles. En dernière analyse, ils contribuent à une meilleure connaissance de la diversité culturelle au sein du Second Empire britannique (après 1783).